Il est symbole d'ordre, d'adresse, de concentration et
de méthode.
La maîtrise du boulier est considérée dans les pays d'Asie comme un art martial. Et,
comme au judo, on peut se présenter à des examens de qualification : il y a six degrés
puis dix « dans ». Le second degré est constitué d'épreuves de calcul mental et de
calculs d'intérêts. Avoir le dixième dan équivaut à avoir atteint une maîtrise du
boulier et une dextérité dans sa manipulation quasiment parfaites. L'examen de 1er dan
comporte des extractions de racines carrées et de racines cubiques.
Une Association Internationale de maîtrise du boulier a été créée en 1975. Chaque année
se déroulent en Asie des « Olympiques » de calcul mécanique (on y utilise le soroban,
le boulier japonais). On y compte plus de 300 participants provenant de 12 pays
d'Asie.
Au Japon, il y a près de 30 000 académies qui enseignent l'art du boulier. Par
ailleurs, il existe à Taïwan une émission radiophonique nationale quotidienne de 20
minutes qui a le but d'amener ses auditeurs au niveau de 3ème Kyu en une
année.
Pour vous donner un ordre d'idée, voici ce qui doit être maîtrisé pour atteindre
le niveau de premier Kyu.
L'examen de premier Kyu est constitué de cinq épreuves :