Le boulier japonais (soroban) n'a que 4+1 boules par tige, alors que le boulier
chinois en possède 5+2. On pourrait croire que la forme actuelle du soroban est une
forme optimisée en nombre de boules du boulier chinois, puisque que lorsque l'on compte
en système décimal sur un boulier chinois en respectant le principe d'économie, la
première unaire et la deuxième quinaire ne sont jamais activées.
En fait, il semblerait que le boulier chinois 5+2 ait été conçu à l'origine pour des
conversions d'unités de poids en base 16.
On trouve une multiplicité de bouliers aux nombres de boules différents dans le musée
du soroban (site japonais que l'on trouvera sur l'INTERNET à l'adresse suivante :
http://infoserv.sut.ac.jp/museum/si/soroban.html
).
Le soroban a pris sa forme actuelle (4+1 boules à section hexagonale) vers 1945 au Japon. Son utilisation demande beaucoup plus de dextérité que le boulier chinois. Mais il tend à se répandre partout dans le monde, même en Chine.
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