On découvre les multiples facettes du boulier en
observant la collection de Jiang Hao-shun (Sinorama, Vol 16 N°8 / August 1991).
Il a commencé à enseigner l'art du boulier à l'âge de seize ans et a réuni en 26 ans
plus de 400 bouliers différents dont les formes mais aussi la matière diffèrent : or,
argent, jade, porcelaine, marbre, bois, plastique.
Il possède des variantes spécialement conçues pour la multiplication et la
division.
Le plus long fait un mètre de long, le plus petit un centimètre.
Les formes sont rectangulaires, carrées, circulaires.
Les bouliers de sa collection peuvent être des bijoux : pendentifs, bagues,
bracelets.
Ce collectionneur explique que ces bouliers aux formes diverses et variées étaient
simplement « just for fun ». Dans la pratique, le boulier dont les boules sont en bois
est le mieux adapté : l'or brille trop, il agresse l'oeil, le jade et l'os sont trop
fragiles pour être correctement manipulés.
Le boulier de tous les jours - en bois - est de deux types : boules noires ou rouges.
Les boules rouges sont en bois compressé venant du Japon, alors que les noires sont en
bois pur (black sandalwood).
Les asiatiques vont jusqu'à procéder à une double vérification (calculatrice puis
contrôle sur boulier). Des fabricants ont alors proposé une calculatrice associée à un
mini-boulier !